La fin de l'assassin

Surplombant de sa silhouette, Anondel errait fièrement sur les hautes collines assiégeant la grande cité. Il avançait lentement, le pas lourd, le visage masqué par une longue capuche et aussi par le manque de luminosité par cette nuit sans lune. Seul ses yeux d'une blancheur immaculé et ses ailes noire repliées dans son dos faisait que ses proches pourraient peut être le reconnaitre.

Teran, que de massacres organisés par ma personne, tant de personnes assassinées pour des misérables bourses d'or, sans quoi nous ne sommes rien.

Anondel se mis assis sur une branche du grand arbre au sommet de la colline.

Cette cité me répugne, je ferait mieux de la quitter, avant de finir par m'y attacher.

Il aperçut quelques villageoises s'aventurant dans les prairie. Sa lame à la main il bondit de sa branche et s'élança dans un poursuite s'annonçant relativement simple. Sa façon d'être était totalement différente. Vêtu de noir, il était presque invisible et se fondait dans l'environnement, les années passées dans le domaine de l'assassinat se faisait sentir. D'un coup agile et d'une grande violence, il massacra les trois citadines sans remords, l'esprit reposé.

Ces victimes seront les dernières de la région, il est temps de prendre le large, mes anciens compagnons ne se soucis plus de moi, plus rien ne me retiens. Mes services serviront surement plus à d'autres.

Il se retourna regardant le visage d'une des femmes agonisant dans l'herbe rase et s'approcha de son oreille.

Maudit notre rencontre, celle qui te mènera vers l'autre rive. Savoure ces quelques minutes qu'il te reste a vivre, peut etre que dans un élan de pitié, un homme bon viendra te retirer cette souffrance.

Il se releva et pris la direction de la mer au loin, de l'autre coté de la ville. La silouhette devenait de plus en plus petite, jusqu'à ne plus l'apercevoir. Anondel quitta la ville et mis les voiles vers d'autre horizons.

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