(Jeu RP, partie 2) La forêt

Derrière lui, la taverne de Guan Yu n'était plus qu'un point à l'horizon alors qu'Aranel pénétrait dans la dense forêt. La rosée perlait encore aux feuilles des arbres et aux toiles d'araignées en cette froide matinée de début de printemps.

Le soleil éclairait parfaitement de ses rayons, entre les verts feuillages, un sentier tout tracé qu'aucune empreinte ne souillait. La faune se réveillait, et Aranel pouvait voir toute une vie s'agiter autour de lui. Des oiseaux s'envolaient à son approche en pépiant, tandis que des écureuils rentraient précipitemment dans leur trou. L'arrivée de deux inconnus troublait le calme habituel, mais ceux-ci, respectueusement, avançaient sans dire un mot. Seul le bruit de leurs bottes sur la terre troublait le silence.

J'ai un remord soudain en pensant que je viens chasser des êtres ne m'ayant rien fait... Mais après tout, c'est la vie. La paix n'est qu'une illusion.

Aranel suivit le sentier jusqu'à rencontrer quelque chose qui le fit s'arrêter.

Thomas le suivait sans faire de bruit, Habitué de la chasse il jetait son regard dans tout les recoins. Il s'approcha lentement d'Aranel, sans faire de bruit.
Il lui chuchota a l'oreille.

A partir de maintenant, nous devrons communiquer par les signes, la moindre vibration ou sonorité pourrait faire fuir le gibier.
Qu'avez vous a vous arrêter si promptement? Une chenille, un serpent? dit il en rigolant.

Il regarda aux alentours et n'aperçut rien d'anormal.
Et sans même attendre la réponse de son compagnon de chasse, il se rua sur un arbre, l'escaladant avec agilité. Arrivé sur une branche assez solide, il se sorti son arc et attendait sa proie.

Cet endroit sera parfait, la visibilité y est bonne, ma tenue me camoufle a merveille. J'ai hate de voir comment il va s'y prendre avec ses vêtements et ses armes, c'est comme si on lâchait un lion dans une ville, jamais il n'attrapera d'animal.

Aranel ne s'arrêta pas pour autant. Il poursuivit son chemin à travers les branchages, n'étouffant ses pas qu'involontairement.

Je sais à quoi vous pensez. Ne restez pas trop loin derrière, le gibier ne vient jamais à vous, c'est vous qui devez aller à sa rencontre. Il suffit de trouver une proie blessée, c'est très fréquent par-ici, et de lui administrer le coup de grâce. Ni plus, ni moins.

Je n'ai pas pensé à me renseigner sur le type de gibier qu'il chassait... Nous improviserons.

Sans attendre la réponse de Thomas, Aranel marcha jusqu'au bord d'une falaise de quelques mètres de haut et stoppa net. Quelque chose, au loin, venait d'attirer son attention. Il se plaqua dos à un arbre et jeta un regard dans sa direction.

Le bougre, je sens la catastrophe, je vais aller voir où il en est.

D'un pas silencieux il marcha dans les traces d'Aranel jusqu'à ce qu'il l'aperçut près d'un arbre. Il semblait troublé, tellement qu'il n'avait pas vu le serpent pendu a la branche au dessus de lui.

Prenez Garde Aranel. A peine avait il finit sa phrase qu'il décocha une fléche dans la tète du serpent.

Qu'avez vous, vous semblez très concentré. Cela fait déjà à deux reprises que je vous vois dans cet état.

Il se pencha pour ramassé le serpent, allongé par terre et le mettre dans un sac mettre derrière lui. Il monta dans l'arbre et observai les environ.

Aranel, j'ai quelque chôse pour vous, à vingt mètres sur votre droite, il y a une biche et son petit, je vous les laisse. Dit il d'une voix très basse.

D'accord, répondit Aranel à voix basse. Et merci pour le serpent, mais je l'avais remarqué et il n'y a pas à s'en méfier tant qu'on ne les dérange pas. J'ai l'oeil, ne vous en faites pas, l'expérience de la vie m'apprend chaque jour à ne pas me laisser distraire ni aveugler. N'oubliez pas où je viens de passer les deux derniers mois de mon existence.

Il posa les mains sur la garde de son épée, dans son dos, prêt à la saisir et à frapper au moment opportun.

J'ai l'habitude de chasser seul. Sans doute serions-nous plus efficaces en nous séparant ? Je suis bien armé et j'ai conscience du danger qui nous guette à chaque instant, ne vous inquiétez pas. Retrouvons-nous dans deux heures à la taverne.

Une biche... Cela me fend le coeur, mais si elle n'est pas enceinte, la loi de la chasse m'autorise à la tuer. Tant que je fais vite sans lui laisser le temps d'approcher ses petits...

Ses mains se resserrant sur son épée, il avança à pas de loups, tel qu'il avait été habitué à faire dans son passé de voleur, de barbare et de chasseur, parvenant à ne faire craquer aucune brindille. On ne reconnaissait pas le marcheur brutal qu'il était quelques minutes plus tôt. La biche n'avait pas senti son odeur. Il allait lui falloir être vif.

deux heure, j'aurais peut être la chance de tomber sur un sanglier ou sur un ours. J'espère que la chance sera avec moi. Quand a lui, Il semble à la fois expérimenté et hésitant. Bref, ne perdons pas de temps.

il descendit de son arbre silencieusement pour ne pas effrayer la proie de l'autre chasseur. Il passa la rivière et se baissa pour ne pas être vu des animaux.
Le temps passait et toujours aucune proie valable, un lapin, le serpent et un lièvre furent les seules victimes.
Il baissa la tête pour analyser des emprunte faites par un animal de grosse taille. Lorsqu'il la releva, il était nez à nez avec un sanglier.

Vu la taille, seul, je sera en position de proie et non de prédateur.

Il revint sur ses pas, pourchasser par l'énorme bête.

Le sanglier suivit Thomas sur quelques mètres avant de s'en retourner dans les bois. L'animal n'était agressif que s'il se sentait menacé ou qu'il était face à un humain hésitant. Pourquoi alors n'attaquait-il pas ?

Cette pensée traversa Thomas. Il pouvait alors s'en aller sans demander son reste ou revenir à l'assaut avec son arc... Ou autre chose, selon son choix.


Aranel, quant à lui, se trouvait proche de la biche, qui vivait peut-être ses derniers instants.

Je commence par un coup de taille dans les pattes antérieures pour la blesser sérieusement, et j'enchaîne avec un coup de poignard dans le coeur. Il n'y a qu'elle et son faon dans les parages, aucun risque d'embuscade ou d'attaque de troupeau.

Il bondit, comme à son habitude, tira son épée dans le même mouvement et frappa en un éclair.

Le faon courut dès qu'Aranel sorti du buisson, quand a la biche, elle n'eut pas le temps de comprendre que son prédateur était déjà face a elle.

Thomas Lui n'avait pas eut sa revanche sur le sanglier, il remis les pied dans son territoire.

Ce n'est pas eut bête intellectuellement inférieur qui va régner dans un domaine ou je suis d'habitude bon. Je vais tenter de lui porter une flèche entre les yeux et ça devrais le tuer net.

Il l'avait retrouvé, il était en train de manger quelque brindilles, Thomas se mis face a lui, a environ quinze mètres. Il décocha une flèche mais la peau dure du sanglier modifia sa trajectoire.

Je vais devoir utiliser les armes avec les quelles je n'aime pas avoir recourt en chasse. je ne rapporterai que la tête de ce sanglier en trophée.

Il sortie ses deux dagues et monta dans un arbre. Sautant de branches en branches il se posta au dessus du sanglier. D'un appui rapide il se laissa tomber et planta les deux lames dans le cou de la bête qui n'opposa guère résistance.
La tête seule pesait déjà un poid exéssif.

Cela sera suffisant pour me proclamer meilleur chasseur. Je vais revenir en prenant mon temps a la taverne et laisser Aranel finir sa partie de chasse.

En examinant la biche morte, un sentiment de compassion s'empara d'Aranel. Il ramassa un gland sur le sol et le déposa près du corps encore gracieux étendu sur la mousse, et caressa un instant la biche. Il vit alors que l'animal était étonnament maigre et chétif.

Au moins, je lui ai offert une mort rapide et sans souffrance. La faim et la maladie l'auraient attendue sans mon intervention. Mais que se passe-t-il ici ? Comment ai-je pu l'approcher si près sans qu'elle sente mon odeur ni ne me remarque ? Il se passe des choses étranges qui altèrent les sens des animaux depuis quelques semaines, si bien que chasser devient un jeu d'enfant.

Il chargea sans difficulté la biche sur ses épaules et reprit le chemin de la taverne, soucieux de faire part de son pressentiment à ses compagnons.

Quelques heures plus tard, les deux hommes marchaient de nouveau dans la forêt en suivant le sentier, sans réellement savoir où leurs pas les conduiraient. Le sentier se divisa en deux après un certain temps.

En temps normal, nous devrions rester groupés, mais étant donné que nous n'avons guère de temps, nous serions plus efficaces en nous séparant. Mieux vaut ne pas s'écarter du sentier au risque de nous perdre. A gauche, il me semble qu'il s'y trouve quelques falaises comme celles que j'y ai vues, alors qu'à droite, je ne sais que rencontrer à part quelques sangliers comme celui dont vous avez ramené la tête. Quelle direction allons-nous prendre respectivement ?

Hummm, si vous êtes équipé pour vous battre contre les sanglier, prenez le sentier de droite, sinon j'irais, j'ai toujours mes armes avec moi. Il faudra analyser tout ce qui parait suspect, la sève des arbre, les plantes, l'eau, même les rongeur qui son souvent des proie, ils sont peut etre porteurs de maladie.

Puis après avoir bien réfléchis Thomas avait l'air tracassé.

J'ai eut a faire au sanglier, je vais m'aventurer sur le chemins de droite.
Aranel, si vous avez un problème ou si vous trouvez une piste douteuse, siflez le plus fort possible, je ferai demis tour.

Les deux apprentis chercheur se divisèrent et s'enfonçaient chacun de leur côté dans les feuillage épais et dangereux de la foret.

Si on m'avait dit un jour que je ferai des recherche scientifique, je me serai peut être plus penché sur les livre de biologie que mon Maitre lisait. Mais heureseument qu'il m'en a conté les bases.
De toute façon, ce n'ai pas le moment de porter des regrets sur mes erreurs passées.

Aranel marcha jusqu'à la petite falaise près de laquelle il avait rencontré et tué la biche, dont il ne subsistait plus aucune trace à l'exception de quelques gouttes de sang se mêlant à la terre humide. Il avait troqué sa veste mauve contre une cape de couleur émeraude, et était équipé d'une épée d'acier et d'un bouclier en plus de son poignard. Sa démarche, furtive et assurée, n'en demeurait pas moins rapide et élancée. Arrivé là, il fit le point sur ce qui l'entourait : un chemin irrégulier et caillouteux. Curieusement, le chant des oiseaux semblait avoir diminué à mesure qu'il avançait.


Thomas retrouva la dépouille du sanglier abattu plus tôt dans la journée. Il marchait dans la forêt à la végétation luxuriante, où le chant des oiseaux exprimait l'ardeur de la vie qui subsistait en ces lieux. Le chemin de terre devenait de plus en plus étroit et broussailleux, mais à ce qu'il put encore en distinguer, Thomas vit qu'il se divisait en deux parties. En tendant l'oreille, il distingua un bruit d'eau droit devant lui. A droite, s'étendait la forêt profonde.